Musée de l’Érotisme à Paris : ouvert ou fermé ?
Le Musée de l’Érotisme à Paris est définitivement fermé depuis novembre 2016. Situé au 72 boulevard de Clichy dans le quartier de Pigalle, ce lieu emblématique n’accueille plus de visiteurs et ses collections ont été vendues aux enchères. Les internautes recherchant des informations sur ce musée doivent savoir qu’il n’existe plus d’établissement de ce type dans la capitale française.
Cette fermeture a marqué la fin d’une institution culturelle unique qui existait depuis 1997 dans le cœur historique de Pigalle, quartier mythique des cabarets et du divertissement parisien.
Adresse historique et quartier : 72 boulevard de Clichy, Pigalle (18e)
L’ancien Musée de l’Érotisme se trouvait au 72 boulevard de Clichy, dans le 18e arrondissement de Paris, en plein cœur du quartier de Pigalle. Cette localisation n’était pas anodine : Pigalle reste historiquement associé aux cabarets, aux maisons closes d’autrefois et à une certaine culture libertine parisienne.
Le quartier est facilement accessible par le métro Pigalle (lignes 2 et 12), à proximité immédiate du célèbre Moulin Rouge et de la place Blanche. Cette zone touristique au pied de Montmartre attirait de nombreux visiteurs curieux de découvrir cette facette particulière de l’art et de l’histoire culturelle française.
Aujourd’hui, le bâtiment du 72 boulevard de Clichy n’abrite plus le musée, et les passants ne peuvent que constater l’absence de cette institution qui faisait partie du paysage culturel parisien.
Pourquoi la fermeture en 2016 ? Bail, ventes aux enchères, héritage du musée
La fermeture du Musée de l’Érotisme en 2016 s’explique principalement par des difficultés liées au bail commercial et aux contraintes économiques. Les fondateurs et gestionnaires du lieu ont dû se résoudre à cette décision après près de vingt années d’activité.
Les collections, composées de plusieurs milliers d’œuvres et d’objets, ont été dispersées lors de ventes aux enchères organisées après la fermeture. Cette dispersion a marqué la fin d’un travail de collecte et de conservation qui avait permis de rassembler des pièces provenant de différentes cultures et époques.
Le musée laisse derrière lui un héritage culturel important : il avait contribué à démocratiser l’approche de l’art érotique en tant qu’expression artistique légitime, loin des clichés et dans une démarche éducative et historique.
Ce qu’on y trouvait : collections, maisons closes, expositions temporaires
Le Musée de l’Érotisme proposait un parcours sur sept étages, présentant l’art érotique sous ses multiples facettes. Les visiteurs pouvaient découvrir des œuvres d’art contemporain, des objets ethnographiques provenant de différentes civilisations, et des témoignages historiques sur la sexualité à travers les âges.
Une section importante était consacrée à l’histoire des maisons closes parisiennes, avec des reconstitutions d’intérieurs et des documents d’époque qui témoignaient de cette période de l’histoire sociale française. Le musée présentait également des œuvres d’artistes reconnus ayant travaillé sur la thématique érotique.
Les expositions temporaires permettaient d’approfondir certains aspects spécifiques, comme l’art érotique asiatique, les représentations de la sensualité dans l’art occidental, ou encore l’évolution des mœurs à travers l’iconographie. Cette approche culturelle et artistique distinguait le lieu des simples commerces du quartier.
Où voir de l’art érotique aujourd’hui ? Alternatives crédibles 🎨
Plusieurs musées européens proposent aujourd’hui des collections dédiées à l’art érotique et à l’histoire de la sexualité. Voici les principales alternatives accessibles aux amateurs de cette thématique :
Ville | Musée | URL |
---|---|---|
Bruxelles | MEM – Musée de l’Érotisme et de la Mythologie | m-e-m.be |
Amsterdam | Sexmuseum Amsterdam (Venustempel) | amsterdam.info/fr/musees/musee-de-erotisme/ |
Barcelone | Museu de l’Eròtica | barcelonaturisme.com |
Le MEM de Bruxelles se distingue par son approche mythologique et anthropologique, présentant l’érotisme dans les différentes cultures humaines. Amsterdam propose une collection riche dans un cadre historique authentique, tandis que Barcelone offre une vision méditerranéenne de l’art érotique à travers les siècles.
Ces institutions maintiennent une approche culturelle sérieuse, combinant dimension artistique et perspective historique sur l’évolution des représentations de la sexualité dans l’art occidental et mondial.
Conseils pratiques : âge minimum, respect des lieux, photos
La visite des musées d’art érotique nécessite quelques précautions et le respect de certaines règles. L’accès est généralement réservé aux personnes majeures ou aux plus de 16 ans accompagnées, selon la législation de chaque pays et les règlements internes des établissements.
Il est fortement recommandé de vérifier les horaires d’ouverture et les conditions de visite sur les sites officiels de chaque musée, car ces informations peuvent évoluer selon les saisons ou les travaux de rénovation. Les tarifs varient également d’un établissement à l’autre.
La prise de photographies est souvent interdite ou strictement encadrée pour protéger les œuvres et respecter les droits d’auteur. Les visiteurs doivent adopter une attitude respectueuse envers les collections et les autres personnes présentes, en gardant à l’esprit que ces lieux sont avant tout des institutions culturelles dédiées à la préservation et à la transmission du patrimoine artistique.